RANDO KOMAC
Ellle aura été riche en évènements celle-là, ah ben ça !
D'abord le lieu de rendez-vous pour le départ a changé au dernier moment. Comme les Gilmath, on n' était pas en avance à Gally et que l' beusse, il était barré , on a fait tous les quartiers de Nouméa pour retrouver le nouveau point de rendez-vous .Heureusement le chauffeur et son véhicule étaient aussi aux fraises, donc tout est rentré dans l'ordre et finalement on était en avance, ben c'est ça aussi !.
Arrivés à la bourre sur GATOPE , ZAPPING ON ZE BALLAD ALONG ZE BEACH EN QUESTION BICOZE NO TIME. Restait plus qu'à prendre le repas, et ça on sait faire .
Baignade à souhait dans une eau calme et là, ce qui met du piment dans la manip a commencé:
Alors que nous avions tous brassé la flotte de nos ébats sportifs et harmonieux , Paulette*choisit de se frotter à un chou fleur urticant pour faire rire ses parents ... Immédiatement Mauricette*, notre soigneuse volontaire, dévouée et remarquable, intervient pour calmer la douleur, mais elle aussi, est agressée cette fois par des taons qui la piquent précisémônt juste entre le bas du dos et le haut des jambes .
Intervient alors Batman* le pére de notre première victime qui, n' écoutant que son courage claque les insectes agresseurs d'un geste réflexe .....A t' il dit .
(* faux noms volontairement donnés par la rédaction, aux protagonistes de l'affaire pour éviter les histoîîîîîres , bicoze pour tout dire, Batman est pas marié avec Paulette mais avec Batwomen ).
Bon finalement tout le mande il ômbarque et on démarre pour le camping. But à atteindre: planter la case en toile étônche pour faire dormir les yeux le soir même.
Accueil discutable par les tenanciers du dispositif; vu le nom on aurait pu prétendre à un accueil IMPERIAL, mais peau de balle . Bon, pas grave, on en a vu d'autres.
Intervient alors la baignade du soir (encore une, on se croirait à la section plongée).
Tout allait bien quand Fred décide de faire mieux que la Paulette , et le mec i se paie une rascasse qui lui pique le pied. S'en est suivie une danse folklorique qu'on voit rarement dans l'coin, tant elle est originale et physique. Soigné par notre hôte, le gaillard a survécu le sourire aux lèvres ( enfin pas tout de suite quand même) mais ce qu'il faut savoir, c'est que dans la nuit notre athlète s'est aussi fait piquer par un scolopendre. Et ben le lendemain i faisait la marche. Eh tu connais qu'il est costaud le mec !
Depuis on l'appele "Rascasse".
J'allais oublié de vous parler de notre ami Philippe, qui depuis Nouméa appelait Raoul dans le fond du beusse. On avait bien remarqué que la bête présentait des signes de fatigue avancés mais on n'aurait jamais cru qu'il retapissât le talus en urgence sur l'itinéraire. Je vous rasssure, dés le lendemain il nous a rattrappé une forme le gars et c'est l'oeil moins vitreux et le teint un peu moins transparent qu'il a pris le taureau par les cornes. En effet, il a monté la garde dans l'beusse pendant que les zotes i crapahutaient .
(M'en veut pas Philippe, la délation, chez moi c'est maladif et j'me soigne pas ).
Bon alors le deuxième jour, banal quoi. Rando pour les uns sous une chaleur chaleureuse et beûsse pour les éclopés, tourisses et consorts. Pas de blessés, pas de piqués, morne plaine quoi. Même pour Philippe ça gaze plus fort, c'est dire ...
Deuxième soirée au camping impérial avec un petit "i": la pitance est bonne, le vin n'est pas bouchoné.
La fête se termine sur quelques pas de danse (cette fois on se croirait à la section ''danse de salon ressuscitée''). Tontiôn qui a des mecs qui en enwoye!
Le lendemain, visite intéressante de l'ancien village de Thiebaghi, casse-dalle sur place et retour sur Nouméa avec dormage à la clé.
Nous remercions tous Charlie pour ses chansons au micro du beûsse, Luiggi le chauffeur-spécialisse des marches arrière, les victimes du randoblogueur qui ont ramassé (encore une fois c pas d'ma faute à moi) , Jocelyne, Bruno, Roger sans lesquels c'est même pas la peine comme on dit chez nous, Vincent, François Paul et les autres, son pére, sa mère et Armand qui avait pas d' papa ,qui avait pas d' maman.
signé: Le rando masqué des falaises